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Prochains cours
d'Astrologie :

28 & 29 mars

5, 25 et 26 avril

 

Poésies

visuel de fée
Pensée

On nait femme
C'est souvent une arme!
On devient mère
Par la puissance du mystère.
Mais si, la vie durant
On sait rester enfant
Quelles que soient les blessures
Que l'être endure
Toujours dans son coeur
Brillera le bonheur
Cette douce flamme
Qui est la paix de l'âme.

Toc toc toc, qui est là ?

« Bonjour maman !
Eh! oh! je suis là,
Tu sais, tu ne te trompes pas!
Je te connaîtrai bientôt, maman,
Mais vois-tu, pour l'instant,
Je me blottis au fond de toi ;
Je désire que tu ne penses qu'à moi. »
Qu'il est bon de se sentir habitée
Par un doux, un tendre bébé.
Le voilà tranquillement lové ;
Il ne demande qu'à être dorlotté.
Au début, seule la tête sait
Que le ventre est occupé.
On n'y croit pas, on ne sent rien.
On se dit : on verra demain.
Demain, rien ne se passe
Et pourtant, on devient lasse.
Puis, un jour, on ne sait comment,
Car les choses arrivent simplement,
On se sent parcourue
Par un tout petit ru.
Lentement, comme à tâtons
Monte un tout petit frisson :
Oui, mon bébé, je te sens, tu es là !
Mon ventre le savait déjà.
Mon coeur tout en émoi,
Se laisse envahir par une grande joie :
Tu as bougé !
Tu es bien une réalité.
Maintenant tu vas prendre toute la place
Et moi, de guerre lasse,
Je te cède tout le terrain.
Tu as mon ventre bien en main !
Mais, je te le concède
Car, bientôt, je serai mère.
Je vais te câliner, te dorloter
Et, à travers mon ventre, te caresser.
Gare à tes coups de pieds !
Arrête de bouger !
Tu vas me transpercer !
Impossible de t'arrêter.
Tu n'en fais qu'à ta tête ;
Je sens que ça va être ma fête !
Le dos martyrisé,
Les jambes gonflées,
Le corps entièrement basculé,
Le ventre lourd à porter,
La démarche désynchronisée,
Tout sera oublié
Dès que ton premier cri sera poussé
Et que je pourrai enfin te parler,
Te humer, te tâter, te regarder,
Avec au fond des yeux
Cet éclat particulièrement heureux
Que seul, un amour partagé,
Peut, un jour, engendrer.

Des mots et des maux

Lorsque, face à nous-mêmes, nous réfléchissons,
Nous sommes envahis de sensations,
De pensées, de réflexions, d'émotions.
Si, un coup d'oeil nous jetons
Sur nos gouffres d'appréhensions,
D'un bond, nous reculons
Et tout ce que n'avouent  pas nos mots
Notre corps s'empresse de l'inscrire en maux.
Alors commence une interminable recherche
Complètement désordonnée
Qui n'arrête pas de nous désorienter.
En fait, nous partons à la pêche
Et ce que notre ligne prendra
De conduite nous servira.
Hélas! misère et damnation !
Si lucidité, au grand galop
Ne joue pas à zorro
Nous partons en perdition.
Nous cherchons le médecin des maux
Alors que seule la lumière des mots
D'un jour nouveau pourrait éclairer
Ce que nous nous sommes acharnés
En croyant être le maître
A faire aveuglément disparaître.
Arrivent alors les seuls mots
Capables d'annihiler tous nos maux :
Amour de soi, confiance, lâcher-prise.
Si nous acceptons notre méprise
Si, jusqu'au fond
Sans relâche nous nettoyons
Alors le succès, enfin
Est au bout du chemin.
Sachons reconnaître nos maux
Pour qu'en les traduisant en mots
Nous puissions enfin guérir
Cet être qu'il nous faut conquérir.
Soyons ! soyons ! soyons !
Désormais nous chanterons ;
Car ce refrain, avec de simples mots
Fera disparaître tous nos mots.
Par cette nuit étoilée
D'un beau solstice d'été
La terre noble mère
Et le ciel notre père
Ont permis à une simple idée
D'être brusquement enfantée.
A l'oreille du nouveau-né
Ils ont simplement murmuré :
"Ne t'endors pas sur tes maux
Mets-les très vite en mots
Trouve de la cage la clé
Qu'à ton insu ils ont cachée.
Alors, enfin, en toi brillera
Car, sache-le, tu es fait pour ça,
L'infinie lumière
De la plus pure des pierres
Celle que ton corps écrit en maux
Parce que tu ne sais pas la traduire en mots :
AMOUR"